En cette fin d'année universitaire, le Centre Emile Durkheim accueille 6 stagiaires : Noa Anty, Raphaëlle Desplat, Lily Kerneis, Joseph Lamerens & Sarah Lefebvre & Garance Pinos (déjà présentée ici)
Noa Anty effectue un stage aux côtés de Tristan Velardo et d'Anthony Amicelle

Noa Anty
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis étudiante en troisième année à Sciences Po Bordeaux, et destinée à étudier les relations
internationales dans la suite de mon parcours. Je suis intéressée par la politique (à ce titre j’étais
secrétaire générale, et je suis désormais co-présidente de l’association Union Écologique et Sociale de l’IEP de Bordeaux) et le monde de la recherche, et passionnée par les affaires européennes, les domaines de la sécurité et de la défense, et les féminismes et études de genre (et de plus en plus, l’économie politique). Mon stage du mois de juin 2024 au CED se déroule auprès du service Communication avec Caroline Sagat (je participe à la création du réseau alumni de doctorant·es.s du CED), de Tristan Velardo pour l’organisation du XXe colloque international de l’association Charles Gide sur la pensée économique, et d’Anthony Amicelle dans le cadre d’un projet commun avec Catherine Hoeffler sur l’économie politique de la sécurité.
Quel est ton parcours ?
J’ai effectué mes années lycée à Pauillac, au lycée Odilon Redon, au sein duquel j’ai préparé l’oral du
concours de Sciences Po Bordeaux pendant deux ans (programme JPPJV d’ouverture sociale et
territoriale d’accès à son concours d’entrée), ainsi que mon dossier. Après avoir décroché le
baccalauréat spécialités sciences économiques et sociales, histoire, géographie, géopolitique et
science politique, et langues, littératures et cultures étrangères en anglais (section européenne et
option droit et grands enjeux contemporains) mention très bien, j’ai intégré l’IEP de Bordeaux en
première année. Au cours de ma deuxième année, j’ai eu l’opportunité d’étudier à Mexico City dans le
cadre d’un échange à l’Institut de technologie et d’études supérieures de Monterrey en sciences
humaines et sociales, en relations internationales notamment. Cette année, j’ai eu le plaisir de
découvrir la recherche scientifique, à travers la réalisation du mémoire de troisième année. Mon
mémoire de licence s’intitule "L'Union européenne, une puissance militaire masculine. Le tournant de
la guerre russo-ukrainienne.", et j’ai eu la chance qu’il soit supervisé par la brillante Catherine
Hoeffler.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Mon parcours au sein de l’IEP de Bordeaux pourrait bien se poursuivre au sein du master Bordeaux
International Relations Degree. Je suis actuellement en train de réfléchir à de potentiels projets de
mémoire de master, en co-tutelle. Par la suite, j’aimerais réaliser une thèse, à Bordeaux, Paris, ou
ailleurs. L’objectif étant de devenir enseignante-chercheuse, ou de travailler au sein d’instituts de
recherche/think tanks.
Qu’attends-tu de ton stage au CED et pourquoi nous avoir choisis ?
Mon but premier en postulant au Centre Emile Durkheim était d’être immergée au cœur d’un
laboratoire de recherche en sciences sociales. De plus, il est évident que le CED jouit d’une excellente
réputation et est peuplé de remarquables chercheur·ses et doctorant·es. Au cours de l’année
universitaire 2023-2024, j’ai participé à quelques séminaires, tables rondes et “café recherche”
organisé.e.s par le CED, c’est cette stimulation intellectuelle et cette idée du collectif qui m’ont séduit.
Et en dehors de tes études ?
Je suis animée par la recherche jusque dans ma vie privée. Je passe ainsi le plus clair de mon temps à
lire et à m'informer (en écoutant des podcasts et en regardant des vidéos, aussi). Il m’arrive
fréquemment, en outre, de lire de la poésie, des romans ou des essais féministes. J’aime également
beaucoup le cinéma (représenté tantôt par des films, tantôt par des séries) et écouter de la musique, ainsi que passer du temps avec mes proches, et (trop) réfléchir/débattre.
Raphaëlle Desplat effectue un stage aux côtés de Vincent Tiberj

Raphaëlle Desplat
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Raphaëlle Desplat, j’ai 20 ans et je suis en stage avec Vincent Tiberj jusqu’en mi-juillet. Je commence à préparer mon mémoire de L3.
Quel est ton parcours ?
Je viens d’une petite ville du Sud-Ouest, je suis entrée à Sciences Po Bordeaux en 2022 et je viens de terminer ma L2 où j’étais en mobilité France à l’Institut Catholique de Paris.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
J’hésite encore entre poursuivre mon master à Sciences Po Bordeaux en SPSC, ou bien rentrer à Paris pour envisager d’intégrer l’ENS en sociologie politique, peut être Paris 1 en Master ingénierie de la concertation… je ne suis pas vraiment décidée. Je me laisse encore un peu de temps pour m’orienter, je pense que ce stage et l’expérience du mémoire me permettront d’y voir plus clair.
Qu’attends-tu de ton stage au CED et pourquoi nous avoir choisis ?
J’ai réfléchi à mon sujet de mémoire durant toute ma L2, j’ai réalisé quelques entretiens sans vraiment être satisfaite. Ayant déjà pu faire un stage l’été dernier, j’ai voulu revenir au CED pour retrouver une branche de la recherche qui me correspond davantage qu’à l’ICP… mais aussi pour vraiment me mettre à travailler sur mon mémoire (un travail que j’attends depuis longtemps). J’ai sollicité Vincent Tiberj car son objet d’étude est cohérent avec le sujet que je souhaite traiter dans mon mémoire : La construction d’identité queer en milieu rural.
Et en dehors de tes études ?
En L3 je compte m’engager davantage dans plusieurs associations de l’IEP, notamment In.Difference. Je suis aussi assez créative et un peu touche à tout dans le domaine des arts, notamment la photographie argentique. J’adore aussi correspondre au cliché bordelais en passant mes dimanches à bruncher puis me balader dans les friperies et brocantes de Saint Michel.
Lily Kerneis effectue un stage aux côtés de Tonya Tartour

Lily Kerneis
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Lily Kerneïs, j’ai 21 ans et je suis étudiante à Sciences Po Bordeaux en troisième année.
Quel est ton parcours ?
Originaire de Vendée, j’ai directement intégré la filière générale de l’IEP après le lycée. Ensuite, j’ai passé mon année de mobilité à Panteion University sous le soleil de Grèce ; j’ai poursuivi et tout juste achevé ma troisième année ici à Bordeaux.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Dans un monde idéal, je m’imagine travailler dans le monde de la recherche en sciences sociales, écrire une thèse mêlant des sujets qui me passionnent comme le mariage, la violence, la sexualité, le lesbianisme… Je connais d’avance la difficulté d’évoluer dans ce milieu, donc pour l’instant, je vais profiter de mes deux années de master pour étoffer ce projet.
Qu’attends-tu de ton stage au CED et pourquoi nous avoir choisis ?
Tonya Tartour, qui a encadré cette année mon mémoire sur l’éducation à la sexualité m’a proposé de l’assister dans ses recherches au CED, ce qui m’a immédiatement intéressée. À la fin de ce stage, j’espère mieux cerner les enjeux de la recherche et du métier d’enseignante-chercheuse.
Et en dehors de tes études ?
Comme la plupart des étudiant·es de Sciences Po j’ai du mal à regarder en dehors des murs de l’IEP... Hormis mes études j’adore le cinéma et la photographie !
Joseph Lamerens effectue un stage aux côtés de Xabier Itçaina

Joseph Lamerens
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Joseph Lamerens, j'aurai 21 ans avant la fin de la semaine et je suis étudiant à Sciences Po Paris.
Quel est ton parcours ?
Après avoir passé le bac dans le lycée bascophone Bernat Etxepare à Bayonne, je suis entré à Sciences Po Paris sur le campus de Poitiers spécialisé sur l'Amérique latine. Après deux ans, j'ai passé une année d'échange dans l'université colombienne ICESI, à Cali, pour finaliser ma licence. Je m'apprête maintenant à intégrer le master de sociologie de l'Ecole de la recherche de Sciences Po Paris en août.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Je compte sur mes deux années de master pour préciser mon projet académique et professionnel. Si celles-ci confirment mon intérêt et mes compétences dans le domaine de la recherche, j'aimerai poursuivre en doctorat à Sciences Po pour ouvrir la voie d'une carrière dans l'enseignement et la recherche. J'apprécie la sociologie du travail mais aussi de nombreux autres domaines en sociologie et en science politique, c'est pourquoi mon master me permettra aussi de préciser mes sujets d'intérêt.
Qu’attends-tu de ton stage au CED et pourquoi nous avoir choisis ?
Sortant tout juste de licence, je ne connais pas du tout le fonctionnement du monde de la recherche. C'est pourquoi j'entreprends ce stage au CED, un centre de recherche de prestige qui combine mes deux disciplines de cœur, la sociologie et la science politique. Mon stage est court mais j'aimerais avoir le temps de participer aux principales activités du centre en suivant les différents séminaires et en assistant Xabier Itçaina dans ses recherches.
Et en dehors de tes études ?
Je suis un passionné de sport et après avoir pratiqué le rugby, la pelote et la danse basque pendant mon enfance et mon adolescence au Pays Basque, je suis maintenant adepte de football et de basket. Je me suis par ailleurs impliqué dans de nombreuses associations culturelles et militantes au cours de mes études (environnement, aide aux personnes migrantes, art oratoire...) et je participe à l'organisation de débats et conférences lors du festival EHZ qui se tiendra à la fin du mois de juin au Pays Basque.
Sarah Lefebvre effectue un stage aux côtés de Tinette Schnatterer

Sarah Lefebvre
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Sarah Lefebvre, j’ai 19 ans et je suis en 2ème année en filière générale à Sciences Po Bordeaux. Je fais actuellement mon stage aux côtés de Tinette Schnatterer, afin de l’accompagner dans son sujet de recherche.
Quel est ton parcours ?
J’ai étudié au lycée Saint-Sernin à Toulouse les mathématiques et la géopolitique avant d’intégrer Sciences Po Bordeaux en 2022. Pour mon année de mobilité, je suis partie en Irlande au Trinity College Dublin, où j’ai pu découvrir le système scolaire anglo-saxon qui m’a beaucoup plu.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Je n’ai pas encore de projet décidé pour l’avenir.
Qu’attends-tu de ton stage au CED et pourquoi nous avoir choisis ?
J’ai choisi de faire un stage au CED car j’ai apprécié rédiger des essais avec des questions de recherche en Irlande, et parce que le sujet d’étude de ma maître de stage, qui construit une étude comparative entre les sondages d’opinion commandés par les gouvernements français et allemand, m’intéressait particulièrement. De plus, découvrir le milieu de la recherche me permettait d’explorer les différentes possibilités de master, et d’approfondir les méthodes utilisées en sciences sociales pour pouvoir rédiger mon mémoire l’an prochain.
Et en dehors de tes études ?
J’ai fait partie de l’association Le Sportif Déchaîné en 1A, qui faisait du journalisme sportif, ainsi que de l’association Les Impers, car j’ai fait neuf ans de théâtre. L’an prochain, j’aimerais intégrer Déclic, car j’aime beaucoup la photographie et notamment documenter des évènements. Cette année, j’ai aussi pu beaucoup voyager et découvrir l’Irlande, et j’aimerais poursuivre cette découverte de l’Europe dans les années futures.