Tiago Pires Da Cruz

Tiago Pires da Cruz est doctorant en science politique. Il a débuté une thèse sous la direction de Daniel Compagnon.

Ses travaux portent sur le gouvernement des enjeux environnementaux de l’Océan et, plus précisément, sur ceux associés aux dynamiques extractives des grands fonds marins. Il est également membre du groupe de recherche « Océan profond et sociétés » du Groupement de Recherche Mers et Océan (GdR OMER) du CNRS.

Tiago Pires Da Cruz

Doctorant en science politique


Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour ! Je suis doctorant depuis octobre 2022 au Centre Émile Durkheim. Je dédie mon temps à l’étude du gouvernement de l’Océan global. J’étudie ses institutions et ses acteurs, notamment celles et ceux qui travaillent sur les enjeux environnementaux.

Plus précisément, ma thèse porte sur les politiques marines des grands fonds marins. Dans un contexte de tensions croissantes autour des projets d’exploitation minière, j’étudie les coalitions d'acteurs internationales et transnationales qui coopèrent et s’opposent sur le ce que devra être le futur de ces milieux encore relativement peu investis par les activités humaines et industrielles.

Quel est ton parcours ?

J’ai eu la chance de pouvoir toujours suivre un double parcours franco-portugais, y compris lors de mes études à Sciences Po Bordeaux. J’y ai intégré la Filière Intégrée France-Portugal en 2016. J’ai donc pu être formé en Relations Internationales au sein de l’Université de Coimbra au Portugal et, plus tard, au Droit de l’environnement à l’Université Paris-Saclay.

Qu'est-ce qui t'a attiré vers la recherche ?

Je voulais absolument continuer à travailler sur les grands fonds marins !
Les méthodes des sciences politiques, l’étude des questions environnementales et la volonté de comprendre les politiques des océans étaient au cœur de mes préoccupations. J’aime produire des écrits, organiser mon travail et mon emploi du temps et découvrir de nouvelles informations.
Enfin, les politiques environnementales des océans sont actuellement en ébullition : Décennie des Sciences Océaniques (2020-2030), négociations internationales en cascades, enjeux de société locaux et globaux… Les sciences humaines et sociales ont beaucoup à y apporter.

Peux-tu nous parler de ton quotidien de doctorant ?

Je fais des gros horaires de bureaux, souvent à distance. Je cherche à préserver le week-end et les vacances au mieux.
La masse de « chantiers » à déblayer me semble vaste, mais tous les martins je me concentre sur une tache simple : lire quelques articles sur les océans ou les fonds marins.
Ensuite, je fonctionne beaucoup par « projets ». J’aime me concentrer sur un sous-sujet de ma thèse pour avoir des résultats concrets : travailler une méthodologie ou une approche, sur une négociation ou un type d’acteurs.
L’objectif est de rester motivé et d’accumuler des connaissances et des petits écrits, ce qui facilite la communication académique et non-académique sur mon travail.
Enfin, je cherche toujours à avoir un projet sous le coude (article, communication, …), même s’il n’aboutit pas, pour pouvoir travailler dans un esprit d’équipe.
Pour la thèse, l’objectif final sera de parvenir à décrire les coalitions d’acteurs qui se positionnent vis-à-vis de la question environnementale des grands fonds marins. Ainsi, il s’agira de mieux comprendre les politiques et institutions qui détermineront son devenir.

Et en dehors de la recherche ?

En-dehors de la recherche, j’ai pu participer à de nombreuses associations et projets, en France et à l’étranger. Au quotidien, je suis passionné par la pratique de la voile en Bretagne, au Portugal ou ailleurs et par le fait de jouer au basketball.


Propos recueillis le 17 février 2023.
En savoir plus sur Tiago Pires Da Cruz : voir sa page

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Publié le 20 février 2023
Dernière modification le 27 février 2023