
Stéphane Fournier débute un thèse en science politique
Pouvez-vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Stéphane, j'ai 29 ans, j'ai grandi en banlieue parisienne, je vis à Montpellier depuis 6 ans, je travaille pour l'institut de sondage Cluster17 et depuis septembre donc, Doctorant CIFRE sous la direction du professeur Vincent Tiberj à Science Po Bordeaux.
Mes passions sont assez simples : le foot et la politique, que je consomme sans modération.
Quel est votre parcours ? Ce que vous avez fait avant de vous lancer dans la recherche ?
Après un Master de droit international à Paris Saclay, j'ai décidé de devenir professeur des écoles, ce que j'ai fait, dans l'Académie de Montpellier, principalement dans des écoles REP et REP+. J'ai par la suite rencontré le professeur Jean-Yves Dormagen. Lorsqu'il a fondé l'institut de sondage Cluster17, il m'a proposé de le rejoindre. Son institut ayant un fort penchant pour la recherche et l'innovation dans le domaine des sondages, il m'a proposé de faire une thèse CIFRE, qui servira aussi bien à la recherche, je l'espère, qu'à Cluster17.
Pouvez-vous nous parler du sujet de votre thèse ? Nous en dire un peu plus, en quelques mots ?
La problématique se résume ainsi : quelle démocratie dans une France vieillissante ? Les plus de 60 ans sont amenés à occuper une place de plus en plus importante dans la Cité. Leurs attitudes, leurs valeurs, leurs comportements politiques sont marqués et se distinguent sensiblement des plus jeunes. Dans ce contexte, la thèse, dans la continuité des travaux universitaires, notamment ceux de Vincent Tiberj, essayera de comprendre comment évoluent les valeurs et les attitudes politiques dans le temps. Qu'est-ce qui relève d'effets de générations, d'effets de cohortes ou de cycle de vie. Et quelles sont les conséquences concrètes de ce vieillissement démographique sur les décisions publiques et sur les études d'opinion.
Propos recueillis le 23 octobre 2023.
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