TRASAD
Le projet en bref
Du travail soutenable en agriculture durable (TraSAD) /// Quelles transformations des conditions de travail dans les exploitations entamant une transition agro-écologique ? Études de cas en vitiviniculture et comparaison entre trois régionsAnnée de début : 2020 Année de fin : 2023
Présentation de l'enquête
Du travail soutenable en agriculture durable (TraSAD) /// Quelles transformations des conditions de travail dans les exploitations entamant une transition agro-écologique ? Études de cas en vitiviniculture et comparaison entre trois régions
Les agriculteurs et agricultrices sont confronté·e·s à des injonctions croissantes visant à écologiser leurs pratiques. En France, cette tendance est institutionnalisée par la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014 qui fixe comme orientation des politiques agricoles la transition dite "agro-écologique". Néanmoins, au-delà des dimensions strictement agronomiques, la transition agro-écologique pose également la question, encore peu traitée à ce jour, de la dimension humaine de ce modèle productif en voie de transformation. Ainsi, le projet TraSAD vise à interroger ce que la transition agro-écologique – observée à l’échelle des exploitations – fait aux exploitant·e·s et aux salarié·e·s en matière d’évolution des conditions d’emploi et de travail et d’impact sur leur santé physique et mentale. Plus spécifiquement, ce projet de recherche s’intéresse au secteur vitivinicole à partir d’une comparaison entre trois régions (Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Grand Est), et en mobilisant à la fois des données statistiques (appariement entre les enquêtes PKViti et les données MSA) et des études de cas réalisées par entretiens auprès d’exploitant·e·s et de salarié·e·s. Partant de là, il est escompté que le projet TraSAD contribue à l’évolution des activités d’accompagnement de la MSA et participe plus largement à un phénomène de transformation sociale.
Traitement des données
Nous ferons deux types d’usage des données rassemblées dans le cadre de cette enquête. Nous allons d’une part les analyser et publier dans des revues et collections scientifiques les interprétations que nous en faisons. D’autre part, nous nous appuierons sur ces données et leurs analyses pour présenter, en dehors de l’université, la démarche et les résultats de l’enquête, afin qu’ils soient accessibles au plus grand nombre.
Mais dans tous les cas, aucune communication ou publication ne fera mention de l’identité (nom, lieux, détails permettant de les identifier) des personnes ayant participé à l’enquête.
Partage et conservation des données
Seules les membres de l’équipe de recherche auront accès aux données durant l’enquête et son traitement.
- Il s’agit de : Delphine Thivet, Daniele Inda-Andrio et Ibrahima Diallo pour le Centre Émile Durkheim ; Samuel Julhe, Nicolas Roux, Thomas Jung du Laboratoire CEREP ; Émilie Salaméro, Marie Doga du Laboratoire CRESCO ; Benoît Leroux du Laboratoire GRESCO.
Les données sont conservées sur des supports protégés par les membres de l’équipe de recherche jusqu’à la fin de sa publication. Après quoi, les données seront archivées et pourront éventuellement faire l’objet, à l’avenir, de nouvelles analyses par d’autres équipes de recherche, sauf si les personnes concernées ne le souhaitent pas.
Base juridique
La collecte et l’usage des données dans les laboratoires de recherche obéit aux Règlement général de protection des données personnelles (RGPD, en vigueur depuis mai 2018), sous couvert de leur mission de service public. Les participant.es y contribuent librement, ils/elles sont informé.es de ce que nous faisons dans le cadre de cette enquête et de leurs droits au sujet des données qui les concernent.
Droits des enquêté.es
La participation à cette enquête est donc libre et consentie. Pour que nous puissions pleinement analyser ces données, il est très important pour nous que chaque individu participe au suivi longitudinal. Mais si, pour une raison ou une autre, un individu souhaite arrêter sa participation avant la fin, il lui sera toujours possible de le faire.
Le consentement de chaque participant·e à l’enquête est formellement demandé avant que celle-ci commence. Par ailleurs, chaque participant·e peut à tout moment poser des questions à propos de l’enquête, demander à ce que les données le/la concernant lui soient communiquées, voir demander à les modifier ; ou plus largement échanger avec l’équipe de recherche en écrivant à la responsable de l’enquête (cf. adresse ci-contre).
Conformément au RGPD, les personnes participant à l’enquête pourront également à tout moment contacter :
- le directeur du laboratoire, responsable du traitement, Xabier Itcaina, au 05 56 844 183 ou à contact- ced@sciencespobordeaux.fr ;
- ou la Déléguée à la protection des données du CNRS, Gaëlle Bujan, au 03 83 85 64 26 ou à dpd.demandes@cnrs.fr
A noter enfin qu’il leur est possible de déposer une plainte auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) si elles ont le sentiment que leurs droits n’ont pas été respectés,
→ en ligne sur le site de la CNIL (https://www.cnil.fr)
ou en écrivant à l’adresse suivante :
→ CNIL, 3 Place de Fontenoy, TSA 80715, 75334 Paris Cedex 07
Financement
Mis en œuvre par des membres du CNRS et de l’Université de Bordeaux, soutenu par le Centre Émile Durkheim, le projet bénéficie également de financements apportés par :
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- La MSA (2020– août 2022)
Membres de l'équipe
Centre Emile Durkheim :
- Delphine Thivet (Université de Bordeaux) : coordinatrice scientifique
- Daniele Inda-Andrio (Université de Bordeaux)
- Ibrahima Diallo (Université de Bordeaux)
Laboratoire CEREP :
- Samuel Julhe
- Nicolas Roux
- Thomas Jung
Laboratoire CRESCO :
- Émilie Salaméro
- Marie Doga
Laboratoire GRESCO :
- Benoît Leroux