GLOBALSMOG
Le projet en bref
Lutter contre la pollution atmosphérique dans les villes du sud global. Défis, leçons et perspectives pour la gouvernance urbaineAnnée de début : 2021 Porteur·se(s) du projet : Renaud Hourcade
Présentation de l'enquête
Lutter contre la pollution atmosphérique dans les villes du sud global. Défis, leçons et perspectives pour la gouvernance urbaine | Tackling air pollution in the cities of the Global South. A comparative analysis of governances challenges, lessons and prospects
La pollution atmosphérique est un problème environnemental et sanitaire mondial. Selon l'OMS (2016), elle joue un rôle direct dans 4,2 millions de décès dans le monde chaque année. Ce sont les habitants des villes des pays du Sud qui en pâtissent le plus : les pays à revenu faible et intermédiaire (LMIC) représentent 90 % de la mortalité associée à la pollution de l'air ambiant. Si des progrès sont réalisés à un rythme rapide dans certains pays émergents comme la Chine, la situation s'aggrave dans une grande majorité de villes d'Afrique, d'Asie du Sud et d'Asie du Sud-Est. Très peu d'entre elles parviennent à s'attaquer efficacement à ce problème.
Ce projet de recherche pluridisciplinaire propose de mieux comprendre les causes de ces difficultés en analysant les perceptions de ce problème de santé publique, les orientations de l'action publique et les obstacles à sa mise en œuvre dans cinq villes africaines et cinq villes asiatiques (Accra, Cotonou, Dakar, Le Caire, Nairobi, Hyderabad, Delhi, Puna, Hanoi et Bangkok). En utilisant les outils de la sociologie des sciences, de la géographie urbaine, de l'anthropologie politique et de la sociologie de l’action publique, les chercheurs.ses de Globalsmog explorent la construction sociale de la pollution de l'air ambiant (en tant que problème mondial et local), la manière dont elle est intégrée aux représentations sociotechniques de la santé, de l'environnement et de l'économie, et sa traduction dans des modes d’action collectifs. Cette recherche vise ainsi à mieux comprendre les processus par lesquels la question de la pollution de l'air est appréhendée et (parfois) affrontée à travers des mesures de gouvernement, en tenant compte de l'influence de configurations et de facteurs locaux spécifiques.
Lien vers le site web du projet :
Traitement des données
Les informations collectées dans le cadre de cette recherche concernent des données disponibles publiquement (publications de presse, rapports publics, données métrologiques publiques) et d’autres recueillies au moyen d’entretiens de recherche, d’interactions et d’observations. Ces informations sont collectées dans le but exclusif de nourrir les analyses des auteurs de cette recherche, à l’exclusion de tout autre usage. Elles peuvent être utilisées dans le cadre de communications scientifique, sous de strictes conditions d’anonymisation. Les données recueillies font l’objet d’un traitement en conformité avec les règles applicables aux travaux de recherche. Lorsqu’il s’agit de données personnelles, des précautions particulières applicables aux données sensibles sont appliquées pour leur collecte, leur traitement et leur conservation (sécurité du stockage, durée limitée de conservation).
Partage et conservation des données
L’équipe utilise des serveurs protégés fournis par les institutions de recherche (CNRS, IRD) pour le stockage et la communication interne des informations recueillies. A l’issue du projet, les données seront archivées sous des format également protégés et anonymisés, par le biais de plateformes institutionnelles dédiées. Leur utilisation ultérieure à des strictes fin de recherche est envisageable, sous condition d’accord des producteurs originaux des informations.
Base juridique
La collecte et l’usage des données dans les laboratoires de recherche obéit aux Règlement général de protection des données personnelles (RGPD, en vigueur depuis mai 2018), sous couvert de leur mission de service public. Les participant.es y contribuent librement, ils/elles sont informé.es des objectifs de cette enquête et de leurs droits au sujet des données qui les concernent.
Droits des enquêté.es
La participation à cette enquête est libre et consentie. Le consentement explicite des participants à l’enquête est recueilli, formellement dès lors que le contexte de l’enquête de terrain s’y prête, ou à défaut informellement (accord oral). Chaque participant.e peut à tout moment demander à ce que les données le/la concernant lui soient communiquées, demander à les modifier ou les retirer ; ou plus largement échanger avec l’équipe de recherche en écrivant à la responsable de l’enquête (cf adresse ci-contre).
Ils/elles peuvent contacter directement le Délégué à la Protection des Données du CNRS à l’adresse suivante :
→ DPD, 17 rue Notre Dame des Pauvres, 54519 Vandoeuvre-les-Nancy Cedex
→ dpd.demandes@cnrs.fr
A noter enfin qu’il leur est possible de déposer une plainte auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) si elles ont le sentiment que leurs droits n’ont pas été respectés,
→ en ligne sur le site de la CNIL (https://www.cnil.fr)
ou en écrivant à l’adresse suivante :
→ CNIL, 3 Place de Fontenoy, TSA 80715, 75334 Paris Cedex 07
Financement
Cette recherche bénéficie d’un financement de l’Agence Nationale de la Recherche, dans le cadre de son appel à projet « Projets collaboratifs de recherche » de 2021.
Membres de l'équipe
Les partenaires du projet sont le Centre Emile Durkheim (Renaud Hourcade, CNRS, co-coordinateur), l’Insitut Français de Pondichéry (Bertrand Lefebvre, EHESP, co-coordinateur ; Rémi de Bercegol, CNRS), le CEPED (Mathieu Quet, IRD, Jessica Pourraz, IRD), le CESSMA (Bérénice Bon, IRD) , PALOC (Olivier Evrard, IRD), le CERMES3 (Soraya Boudia, CNRS ; Celia Mir Alvarez, Université de Paris, Justyna Moizard, Université de Paris), L’université de Maastricht (Eva Pilot, CAPHRI).