Le développement urbain durable (DUD) : mise à l’épreuve du capital social et de la confianceÉtude de cas de projets à Téhéran et Bordeaux

Thèse de sociologie dirigée par Guy Tapie et Eric Macé

L'urbanisation et ses conséquences négatives (pollution, engorgement, ségrégation socio-spatiale…) se sont considérablement développées partout dans le monde, de sorte que la notion de développement urbain durable (DUD) joue un rôle dorénavant central dans le maintien de l'équilibre de la vie urbaine. Or les projets de DUD supposent des changements dans la ville et dans l'usage de la ville, de sorte que la dimension culturelle d'acceptabilité et d'appropriation de ces projets apparaît centrale dans la réussite ou l'échec de ces projets. Une politique culturelle municipale représente une action de communication et de mobilisation publiques, en faveur de missions civiques, de valeurs et de principes d'intervention propres à une collectivité et aux communautés locales qui la composent. Ce qui apparaît très important, est le rôle des facteurs comme le capital social et la confiance publique pour la réalisation des politiques culturelles et finalement la cohésion des citoyens dans les projets de DUD. Ainsi l'hypothèse de cette recherche est que le capital social et la confiance publique semblent avoir un impact sur le développement urbain durable. Pour une étude portant sur ce rapport entre politiques culturelles et les politiques urbaines de développement durable, nous comparons les cas des deux projets de « la ligne blanche » à Téhéran et le programme « pour une ville apaisée » à Bordeaux ». Ce travail de recherche est descriptif et sur cette base, les stratégies culturelles des deux villes de Téhéran et de Bordeaux seront étudiées séparément et organisées. Ces données sont collectées via observations, l'étude d'ouvrages, des documents et des entretiens semi structurés.