Bio

Olivier Chadoin, sociologue, Professeur (docteur et HDR) à l’ENSAP de Bordeaux, membre du Centre Emile Durkheim (CNRS 5116), Directeur du Laboratoire PAVE.

Mes travaux portent sur la ville et l’architecture et leurs systèmes de production. Je saisis l’univers de la production architecturale et urbaine et ses agents comme un champ de production spécifique et l’architecture comme un manifestation matérielle et symbolique pris dans les jeux et enjeux du monde social dont la domination symbolique est une dimension. Je travaille actuellement d’une part su les rapports entre architecture et politique, sciences sociales et architecture, la profession d’architecte d’autre part sur la question des petites et moyennes villes. Je suis aujourd’hui référant pour les destinations de Thessalonique, Athènes, liège et Bruxelles, Yaoundé, ainsi que pour les relations entre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Bordeaux et l’université de Xi’An qui conduit un workshop commun à Xi’An en 2019 et le développement de travaux de recherche. Enfin, je développe actuellement une articulation entre pédagogie et recherche autour des questions de l’Anthropocène.

Je suis membre des comités de rédaction de des revues « Espaces et Sociétés », « Revue Française des méthodes visuelles », des Editions de La Villette et du réseau RAMAU (Réseau Activités, Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme), et membre du comité scientifique des Cahiers de la recherche architecturale et urbaine et enfin des Presses Universitaires de l’Université de Bruxelles.

Responsabilités collectives :  Membre de l’école doctorale ED SP2 – Université de Bordeaux ; membre du comité de pilotage du département de recherche « Changes » de l’Université de Bordeaux ; Membre du comité scientifique de l’observatoire de l’économie de l’architecture (Ministère de la culture) ; Membre de la commission « égalités et discrimination » du Ministère de la culture ; Membre du réseau RAMAU (www.ramau.archi.fr ) ; membre de la commission recherche de l’ENSAPBx.

Publication d’ouvrages : Sociologie de l’architecture et des architectes, Parenthèses, 2021 ; Fin du village ou ghetto rural, L’harmattan, 2021 ; La cité refuge de l’armée du salut de Le Corbusier et Pierre Janneret, avec G. Ragot, Ed. du patrimoine, 2016 ; Etre architecte : les vertus de l’indétermination – de la sociologie d’une profession à la sociologie du travail professionnel, PULim, Coll. « sociologie », 2007, (seconde édition revue en 2013) ; La ville des individus – Sociologie, urbanisme et architecture, propos croisés, Paris, L’Harmattan, 2004 ; Activités d’architectes en Europe : nouvelles pratiques, Dir. Avec T. Evette, Paris, Ed. de la Villette, 2003 ; Du politique à l’œuvre – Systèmes et acteurs des  grands projets urbains et architecturaux, avec P. Godier et G. Tapie, La Tour d’Aigues, éd. de L’aube, 2000.

https://scholar.google.com/citations?user=KcSfb7IAAAAJ&hl=fr 

https://durkheim.u-bordeaux.fr/Notre-equipe/Chercheurs-et-enseignants-chercheurs/CV/Olivier-Chadoin

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Titulaire d’un Master STAPS acquis en 2022. Doctorant CIFRE et chargé de mission dédié au montage et pilotage d’un observatoire régional du sport au sein de la Conférence Régionale du Sport de Nouvelle-Aquitaine.

J’ai débuté en janvier 2023 une thèse intitulée « Fabriquer la confiance. Participation, légitimation des savoirs et production d’effets transformateurs sur la territorialisation du sport. Le cas de la Nouvelle-Aquitaine. » sous la direction de Marina Honta. L’objectif est d’étudier l’impact de l’institutionnalisation d’un observatoire régional du sport sur le système d’action sportive néo-aquitain dans un contexte de mise en oeuvre de la réforme de la gouvernance du sport.

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Titre de la thèse : La constitution et la transformation du champ révolutionnaire par l’extrême gauche des années 70 en Turquie

Début de la thèse : décembre 2020

La thèse porte sur la naissance d’un nouvel espace social où les agents-organisations extra-parlementaires agissent avec leur habitus spécifique compatible au champ révolutionnaire et leurs capitaux.

Les problématiques autour de la thèse sont comme les suivantes : Est-ce que les nouveaux agents politiques en tant qu’organisations d’extrême gauche des années 70 en Turquie constituent un espace social spécifique ? Quelles sont les manières d’agir, les capitaux spécifiques et les habitus de ces nouveaux acteurs  ? Comment les répertoires d’action sont-ils modifiés ? Quels sont les rapports de force au sein des organisations et entre celles et l’Etat ?

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Estelle Herbaut est titulaire d’un doctorat en sciences politiques et sociales de l’European University Institute (Florence, Italie). Sa thèse est intitulée « From access to attainment: patterns of social inequality and equity policies in higher education » (Trad : De l’accès à l’obtention du diplôme : inégalités sociales et politiques d’équité dans l’enseignement supérieur). Ce travail a reçu le prix de thèse Eicher pour la recherche en éducation en 2022. Ses recherches portent principalement sur les inégalités sociales et de genre en éducation en mobilisant des méthodes quantitatives d’analyse de données.