Quentin Coussit est doctorant en science politique. Depuis septembre 2022, il réalise ses recherches doctorales sur l’analyse localisée du mouvement des Gilets jaunes. Les trois études de cas qu’il effectue dans le centre de la France s’inscrivent au sein du projet ANR Gilets jaunes en tant qu’étude du mouvement social en dehors de l’épisode éruptif, lorsqu’il est en veille. Il entend porter une attention particulière sur la dimension spatiale de ces mobilisations ainsi que sur celle de la vie quotidienne de ses différents protagonistes.
QUENTIN COUSSIT
Doctorant en science politique
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Quentin Coussit, j'ai 28 ans et suis originaire du Limousin.
Quel est ton parcours ?
J'ai fait une licence et un master de sociologie. Durant mon master j'ai réalisé une recherche de deux années sur une Fédération départementale du Secours populaires et ses bénévoles. Celle-ci m'a permis d'apprendre à maîtriser une partie de la boîte à outils du sociologue (travail d'archives, observations et observations participantes, entretiens semi-directif et construction puis passation et analyse d'un questionnaire). Suite à cela j'ai obtenu le CAPES de Sciences Economiques et Sociales et suis devenu enseignant titulaire au lycée. J'ai donc été mis en disponibilité pour réaliser cette thèse.
Parle nous de ta thèse ?
J'ai débuté une thèse de science politique en septembre 2022 sous la direction de Magali Della Sudda et Antoine Bernard de Raymond. Cette thèse s'intitule Comparaison localisée du mouvement des Gilets jaunes. Les trois études de cas que je réalise dans le centre de la France s'inscrivent au sein du projet ANR Gilets jaunes en tant qu'étude du mouvement social en dehors de l'épisode éruptif, lorsqu'il est en veille. J'entends porter une attention particulière à la dimension spatiale de ces mobilisations ainsi qu'à celle de la vie quotidienne de ses différents protagonistes. Pour ce faire j'aurai recours à différentes méthodes d'enquêtes qui donneront lieu à un traitement qualitatif et quantitatif.
Pourquoi la recherche ?
Très certainement à cause d'une position en décalage/porte-à-faux qui a nourri une passion pour la sociologie et les sciences sociales en générale. Mais aussi parce que j'adore la situation d'enquête et ce privilège d'avoir un temps - plus ou moins - libéré de la nécessité économique pour chercher à comprendre et expliquer le monde social qui nous entoure et celles et ceux qui le composent.
Et en dehors de la recherche ?
J'aime lire des ouvrages de théories politiques, pratiquer du sport et faire des balades à la campagne.
Propos recueillis le 9 février 2023.
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