Amaïa Courty
Doctorante en science politique
Peux-tu te présenter en quelques mots?
Je suis Amaïa Courty, doctorante en 2e année
de science politique. Je réalise une thèse à la frontière de la sociologie politique et de la science politique sous la direction de Vincent Tiberj, dans le cadre du projet de
recherche Région Jeunesses, Citoyenneté et Inégalités Sociospatiales. Il s’agit pour moi de mieux comprendre le rapport au politique des Jeunesses françaises à travers leurs parcours sociaux et spatiaux.
Quel est ton parcours ?
J’ai passé un Bac L option Musique puisque je pratiquais le piano et le violon au conservatoire à ce moment-là. Ne sachant pas trop quoi faire ensuite, j’ai fait une année d’hypokhagne avant de me réorienter en sociologie à l’Université de Perpignan puis à l’Université de Bordeaux.
J’ai choisi de me spécialiser en politiques urbaines pour mon Master 2, puisque c’est ce qui me passionnait à ce moment-là et me passionne toujours. J’ai réalisé mon stage de 6 mois au CEDOV, dirigé par Agnés Villechaise et Thierry Oblet, de sorte que je n’avais pas fermé totalement l’option de la recherche malgré mon choix d’intégrer un Master professionnel. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai voyagé plusieurs mois en Amérique Latine, puis l’esprit clair, je me suis lancée dans la recherche de financements de thèse.
Qu’est-ce qui t’a attirée vers la recherche ?
J’étais attirée par la recherche dès ma deuxième année d’étude, mais un peu rebutée je l’avoue à l’idée d’un parcours difficile à l’horizon incertain. La sociologie a toujours eu pour moi quelque chose de plus concret, de plus proche de la réalité que la philosophie par exemple.
Sans prétendre à changer le monde, mieux comprendre la société à laquelle on appartient est pour moi une nécessité et c’est dans la sociologie que j’ai pu trouver des réponses à mes questions. Or, on n’arrête jamais de se poser des questions et la recherche permet cela : continuer à s’interroger, à se remettre en question, à prendre le pouls de la société et semer des cailloux de connaissances pour nous-même et pour les autres.
"Prendre le pouls de la société et semer des cailloux de connaissances pour nous-même et pour les autres.
Peux-tu nous parler de ton quotidien de doctorante ?
Mon quotidien se partage entre les cours à préparer et à donner, les nombreuses lectures qui finalement n’en finissent jamais, les rendez-vous relatifs au projet de recherche, le travail de recherche afférant à ma thèse et enfin les autres réunions relatives à la vie du labo.
Le soir, je me ménage du temps pour profiter de mes proches et je vois très régulièrement mes amis doctorants. On se soutient beaucoup dans l’exercice de la thèse !
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
J’espère pouvoir poursuivre dans la recherche, mais je fais en sorte aussi à travers cette thèse de pouvoir m’insérer dans la fonction publique territoriale, afin de mettre au service du territoire mes compétences.
Un livre / un film / un album à conseiller ?
J’écoute beaucoup de musique classique en travaillant et j’aime particulièrement Schubert ou Chopin pour le piano, mais j’ai des goûts très éclectiques en musique comme en cinéma ou en littérature et j’ai du mal à faire un choix.
Cependant, si je ne devais retenir qu’un roman
ce serait Au Bonheur des Dames de Zola et
pour le film, Billy Elliott dont la BO est juste
exceptionnelle.