Camille Douberchtein-Grigorieff réalise un stage à la Direction Recherche de Sciences Po Bordeaux, pour une durée de quatre mois.
Il est étudiant en 1e année de Master - Médiation et communication des sciences et des techniques à l'Université Bordeaux Montaigne.
Il a pour mission de réfléchir aux activités de médiation scientifique au Centre Émile Durkheim et au laboratoire Les Afriques dans le Monde.
Camille Douberchtein-Grigorieff
stagiaire en médiation scientifique
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
J'ai 24 ans et je suis en première année de master Médiation et Communication des Sciences et des Techniques à l’université Bordeaux-Montaigne. Je suis également ex-chroniqueur radio depuis quelques jours de l’émission Sciences à l’antenne organisée par l’association des Dealers de Science diffusée sur Radio Campus Bordeaux.
Quel est ton parcours ?
Avant de revenir sur Bordeaux, j’ai vécu 5 ans à Poitiers pour passer une licence et un master recherche en sociologie. Durant ces années, je me suis particulièrement intéressé à la sociologie du genre et aux théories féministes. J’ai notamment pu explorer, au travers de deux mémoires, la question de la réception des sciences sociales dans les champs militants, associatifs et journalistiques au travers de controverses comme le “wokisme”. Ce dernier point a confirmé mon envie de diffuser les SHS et c’est la raison pour laquelle je me suis orienté vers un deuxième master plus professionnalisant en médiation.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Alors, on ne sait jamais ce que nous réserve l’avenir mais j’aimerais pouvoir faire de l’événementiel scientifique pour un public élargi lui-même éloigné des sciences humaines et sociales. Je souhaiterais organiser un événement en milieu rural par exemple. Je préférerais pouvoir le créer dans des formes respectueuses de ces publics, sans violences symboliques, voire même construire avec elleux l'événement. C’est un peu le projet qui guide mes choix pour l’instant même si je ne me ferme pas à d’autres formes de médiation comme le journalisme radio par exemple.
Qu’attends-tu de ton stage à la Direction recherche de Sciences Po Bordeaux et pourquoi nous avoir choisis ?
J’attendais avec impatience le moment où je pourrais partir en stage et pouvoir mettre en pratique de manière moins occasionnelle mes savoirs en médiation. Jusqu'ici j’avais pu organiser quelques événements scientifiques en milieu associatif mais jamais au sein d’une structure institutionnelle. C’est pourquoi j’ai proposé ma candidature à la Direction recherche de Sciences Po Bordeaux pour agir dans un cadre nouveau et pouvoir dialoguer avec des chercheur·ses en SHS. Pouvoir participer à valoriser la recherche en train de se faire, que ce soit avec le CED ou le LAM, offre des perspectives intéressantes. Les portées internationales et nationales des recherches mais plus particulièrement les portées régionales et municipales m’ont intéressé, je pense qu’elles sont pertinentes notamment dans le cadre de la médiation.
Quelles seront tes activités durant ton stage ?
Ma participation prendra des formes multiples. Ma mission principale est de faire un état des lieux de la médiation à Sciences Po Bordeaux. Cela me demande de rencontrer les différents acteur·ices de la recherche et de comparer les dispositifs de médiation avec d’autres IEP et les deux universités de Bordeaux. A côté de ça, il est prévu que je participe à l’organisation de plusieurs événements au sein de Sciences Po Bordeaux comme la journée Sciences en bulle. Même si c’est encore en projet, j'aimerais organiser un événement en dehors des murs de l’IEP pour pouvoir toucher un public différent. J’espère que cela se concrétisera ! Enfin, il est également possible que d’autres types activités comme la réalisation de vidéo viennent s'ajouter pendant mes quatre mois de stage.
Et en dehors de tes études ?
Dans mon temps libre, je suis passionné de cinéma de genre dit d’horreur. Du slasher au fan footage ou encore au giallo, je dévore tout ce qui passe dans mes mains. J’aime également beaucoup les mangas, je suis particulièrement sensible aux œuvres de Junji Ito et d’Hirohiko Araki. Enfin, j’ apprécie passer du temps dans la nature et me perdre en forêt.